La discipline.
T'arrives dans une classe, t'as 3 gonzesses qui sont en train de se maquiller, 2 mecs qui écoutent de la musique sur leur baladeur, un type qui envoie des textos.
Le cours commence, et rien ne change. Bienvenue au Royaume-Uni !
Dans les commerce, on dit que le client est roi, ici, il semblerait que l'élève soit un tyran. On est arrivés au stade où les élèves sont les "égaux" des profs, et c'est assez étrange quand on sort de l'éducation française où le prof a tendance à faire des cours magistraux, et à donner la parole aux élèves. Ici, ils la prennent quand ils veulent.
Pas de punition, pas d'heures de colles, pas de mots d'absence à donner... il ne faudrait pas les perturber. Les élèves ont le droit d'écouter de la musique en classe pendant qu'ils font un exercice dans leur coin, mais évidemment, ils ne la coupent pas quand le prof parle.
Un prof m'a dit qu'il ne fallait pas dire " tais toi " à un élève. Il faut toujours le présenter face à un choix, " Soit tu te tais, soit tu vas à la porte ", pour qu'il en tire quelque chose de positif, que le fait de se taire vienne de lui. Il en découle des situations assez absurdes où l'on a l'impression que c'est le prof qui s'excuse de faire taire l'élève ( cela est dû à la sur-utilisation des formules de politesse au Royaume-Uni ).
L'on m'a fait signer ( ainsi qu'à tous les membre du staff ) un papier disant qu'on est conscient qu'il est interdit de toucher un élève, pour quelque raison que ce soit. Les élèves sont au courant de cela, et peuvent en jouer : impossible de prendre un élève par le col pour le mener à la porte, impossible d'avoir des mots durs à son encontre, il pourrait se plaindre, et ça peut assez facilement se retourner contre le prof. On m'a raconté l'anecdote de 2 garçons qui se battaient, un prof est venu les séparer physiquement, et un élève s'est plaint; le prof a été convoqué par le directeur. Y'a pas eu de suite, mais on voit bien les emmerdes que ça peut apporter.
Bref, dans ces conditions, c'est pas évident de garder l'ordre dans sa classe ( surtout quand les élèves ont été habitué à ça depuis tout petit ). Du coup, une bonne partie du temps est utilisée à faire la police, à répondre aux questions stupides ( et osées parfois ) des élèves, sans pouvoir rétorquer bien sèchement, de peur que ça se retourne contre nous. Les joie des sociétés procédurières !
Oh, et les élèves peuvent pas redoubler, du coup ils s'en tapent un peu d'avoir de bons résultats. Une menace en moins à leur brandir au visage ! Y'a pas de sacro-saint Baccalauréat ici. Y'a bien un exam de fin de scolarité, mais y'a pas tout ce foin qu'on fait en France. On a beau critiquer l'aspect "bachotage" du lycée français, le fait est que ça donne aux élèves un objectif bien précis. Ici, ils vont à l'école sans trop savoir pourquoi.
Le cours commence, et rien ne change. Bienvenue au Royaume-Uni !
Dans les commerce, on dit que le client est roi, ici, il semblerait que l'élève soit un tyran. On est arrivés au stade où les élèves sont les "égaux" des profs, et c'est assez étrange quand on sort de l'éducation française où le prof a tendance à faire des cours magistraux, et à donner la parole aux élèves. Ici, ils la prennent quand ils veulent.
Pas de punition, pas d'heures de colles, pas de mots d'absence à donner... il ne faudrait pas les perturber. Les élèves ont le droit d'écouter de la musique en classe pendant qu'ils font un exercice dans leur coin, mais évidemment, ils ne la coupent pas quand le prof parle.
Un prof m'a dit qu'il ne fallait pas dire " tais toi " à un élève. Il faut toujours le présenter face à un choix, " Soit tu te tais, soit tu vas à la porte ", pour qu'il en tire quelque chose de positif, que le fait de se taire vienne de lui. Il en découle des situations assez absurdes où l'on a l'impression que c'est le prof qui s'excuse de faire taire l'élève ( cela est dû à la sur-utilisation des formules de politesse au Royaume-Uni ).
L'on m'a fait signer ( ainsi qu'à tous les membre du staff ) un papier disant qu'on est conscient qu'il est interdit de toucher un élève, pour quelque raison que ce soit. Les élèves sont au courant de cela, et peuvent en jouer : impossible de prendre un élève par le col pour le mener à la porte, impossible d'avoir des mots durs à son encontre, il pourrait se plaindre, et ça peut assez facilement se retourner contre le prof. On m'a raconté l'anecdote de 2 garçons qui se battaient, un prof est venu les séparer physiquement, et un élève s'est plaint; le prof a été convoqué par le directeur. Y'a pas eu de suite, mais on voit bien les emmerdes que ça peut apporter.
Bref, dans ces conditions, c'est pas évident de garder l'ordre dans sa classe ( surtout quand les élèves ont été habitué à ça depuis tout petit ). Du coup, une bonne partie du temps est utilisée à faire la police, à répondre aux questions stupides ( et osées parfois ) des élèves, sans pouvoir rétorquer bien sèchement, de peur que ça se retourne contre nous. Les joie des sociétés procédurières !
Oh, et les élèves peuvent pas redoubler, du coup ils s'en tapent un peu d'avoir de bons résultats. Une menace en moins à leur brandir au visage ! Y'a pas de sacro-saint Baccalauréat ici. Y'a bien un exam de fin de scolarité, mais y'a pas tout ce foin qu'on fait en France. On a beau critiquer l'aspect "bachotage" du lycée français, le fait est que ça donne aux élèves un objectif bien précis. Ici, ils vont à l'école sans trop savoir pourquoi.